Entre tradition et modernité : les défis des relations amoureuses en France

En France, les mariages arrangés n’existent plus officiellement depuis longtemps.

Cependant, leurs spectres persistent encore dans certaines régions.

Un article que j’ai lu récemment mentionnait que cette pratique perdure, sous des formes atténuées, dans la grande bourgeoisie et certaines couches populaires issues de l’immigration.

Malheureusement, cet article ne détaillait pas davantage ces phénomènes en France.

Pourtant, même si les personnes issues de ces communautés peuvent théoriquement choisir librement leur partenaire, la pression sociale, culturelle et régionale restent omniprésentes, surtout accentuée par le poids des traditions familiales.

Je n’aurais jamais imaginé constater cela de près jusqu’à ce que je vienne vivre dans cette région pleine de mystère qu’est la Bretagne.

Une région accueillante où il fait bon vivre, mais où les rites et traditions sont encore profondément enracinés.

J’ai vécu trois longues relations amoureuses en Bretagne, au cours desquelles j’ai découvert des aspects de la vie que l’on ne peut trouver dans aucun livre.

Pour moi, il y a deux sortes de Bretons : ceux qui sont ouverts au monde, pas plus chauvins que les habitants d’autres régions françaises et qui se considèrent pleinement français, et ceux qui sont écrasés par le poids des traditions régionales et surtout familiales.

Pendant mes relations amoureuses, j’ai rencontré ces deux contextes.

Devinez dans lequel j’ai pu véritablement constater du racisme ?

Je suis arrivé en Bretagne il y a maintenant onze ans, et j’y ai été chaleureusement accueilli.

J’avais rencontré mon ex-conjointe à Paris via une application de rencontre, et ce qui semblait être une relation improbable a duré trois ans.

Ces trois années ont été marquées par ma nature résiliente et objective, qui nous a permis de continuer ensemble même après avoir quitté Paris, pour suivre mon ex-compagne qui ne souhaitait plus y vivre.

Je n’avais jamais envisagé de vivre dans une autre région.

L’idée me paraissait folle.

Quitter le cosmopolitisme de l’Île-de-France pour une région inconnue me semblait risqué pour mon avenir, mais j’étais loin de la réalité…

Après un refus catégorique initial de suivre mon ex-compagne, j’ai fini par céder en considérant le temps et les efforts investis dans notre relation.

Nous avons déménagé en Bretagne, où nous avons vécu chez ses parents pendant quelques mois, le temps de nous installer.

C’était une expérience que je n’aurais jamais pensé faire, vu ma nature fière et indépendante, mais les choses se sont précipitées, et j’ai suivi mon instinct.

Chez ses parents, je ne me suis jamais vraiment senti à l’aise.

Je faisais tout mon possible pour que nous retrouvions rapidement notre autonomie et notre intimité.

C’est alors que j’ai commencé à ressentir les nombreuses divergences qui allaient finalement mener à notre séparation.

Pendant ce séjour, j’ai découvert la Bretagne comme jamais auparavant.

Les gens que nous rencontrions étaient curieux, rieurs, bienveillants et ouverts.

Je n’ai jamais noté une once de racisme de leur part.

Cette expérience m’a montré à quel point les traditions et les pressions sociales peuvent varier d’une région à l’autre.

Moi qui ai vécu la plus grande partie de ma vie en Île-de-France, je n’aurais jamais pensé constater que dans certaines soirées entre jeunes il pouvait y avoir une séparation entre hommes et femmes qui se s’opérait naturellement, sans même probablement, que les personnes présentes ne s’en rendent compte tant le poids des traditions est encore présent.

Et je m’étais déjà aperçu de cette séparation inconsciente entre les hommes et les femmes à divers événements auxquels j’ai participé dans cette région.

La Bretagne, malgré ses coutumes profondément enracinées, a révélé un côté accueillant et chaleureux que je n’aurais jamais imaginé à mes débuts dans cette région.

Étant né et ayant grandi en Île-de-France, j’ai longtemps été pétri de clichés sur la Bretagne, certains se sont vérifiés, comme une forme de conservatisme, mais le racisme, beaucoup moins fréquemment que je ne m’y attendais.

Mon parcours m’a conduit en Bretagne à la suite d’une relation amoureuse assez mouvementée, dont je pressentais déjà l’issue à mon arrivée ici.

Ma première relation bretonne, initiée à Paris, a duré trois ans, ce qui, rétrospectivement, semble suivre un schéma que j’ai observé plusieurs fois dans ma vie amoureuse.

Ma deuxième relation dans cette région a commencé rapidement après ma première séparation.

Là encore, je n’avais pas spécialement d’attentes de longévité, mais cette relation a aussi duré trois ans.

Il est intéressant de noter que toutes mes relations amoureuses n’ont jamais excédé trois ans et quelques mois.

Cela m’a souvent fait sourire et réfléchir, surtout en me rappelant des articles et des films qui suggèrent que l’amour ne durerait pas plus de trois ans.

Des études en psychologie, comme celles de la biologiste Helen Fisher, soutiennent cette idée en affirmant que la passion amoureuse a tendance à s’estomper naturellement après environ trois ans.

Ces observations personnelles m’ont souvent donné l’impression d’être un exemple parfait de ce phénomène.

Fisher explique que les changements chimiques dans le cerveau, tels que la diminution de la dopamine, un neurotransmetteur lié au plaisir et à l’excitation, pourraient expliquer pourquoi l’intensité amoureuse diminue avec le temps.

D’autres études, comme celles menées par l’anthropologue Helen Fisher, suggèrent que cette période de trois ans correspond à un cycle naturel dans les relations humaines, permettant aux couples de se stabiliser ou de se séparer avant que des engagements plus profonds, comme les enfants, ne deviennent un facteur déterminant.

Ainsi, la Bretagne m’a non seulement offert des paysages et des cultures riches, mais elle a aussi été le théâtre de mes explorations amoureuses et personnelles.

Les clichés que j’avais sur cette région ont été en partie confirmés, mais j’ai aussi découvert une ouverture et une chaleur que je n’aurais jamais imaginées.

En vivant ces expériences, j’ai appris que les relations humaines, bien qu’influencées par les traditions et les pressions sociales, suivent souvent des schémas biologiques et psychologiques fascinants.

Je vous invite à poursuivre cette exploration avec moi, à travers les pages de ce livre, où nous découvrirons ensemble les nombreuses facettes cachées de notre société et les dynamiques mystérieuses de l’amour.

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Auteur Evoluvi

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