Réfléchir à la manière dont une personne, comme moi, pourrait partir de tout en bas pour atteindre les sommets me pousse à me situer par rapport à la réalité.
Cette ascension, qui commence du bas pour viser le haut, m’évoque la métaphore d’un individu gravissant des marches d’escalier, des marches qui paraissent anormalement hautes.
Ces marches symbolisent, en quelque sorte, les différents niveaux d’évolution au sein de la société.L’égalité des chances est un idéal que beaucoup prônent, mais qui, dans les faits, n’existe pas.
Dès notre conception, nous sommes en compétition.
Une fois arrivés à l’âge adulte, nous réalisons que les règles du jeu ne sont pas équitables.
Il est donc naturel qu’il y ait des gagnants et des perdants, des personnes en bas et d’autres en haut.
Sans cette dualité, rien ne pourrait fonctionner.
Pourtant, en y réfléchissant naïvement, on aimerait que tout le monde soit sur un pied d’égalité.
Mais est-ce vraiment possible ? L’égalité parfaite existe-t-elle ? Et surtout, l’homme a-t-il la sagesse et la volonté de la créer et de la maintenir ? Ou bien faut-il accepter une certaine marge d’inégalité pour que ce principe fonctionne ?Pour certains individus, le besoin de partir du bas pour atteindre le haut est particulièrement intense, souvent parce qu’ils ont connu des moments de détresse extrême.
C’est mon cas.
Pour moi, être « en bas » ne se résume pas seulement à la pauvreté matérielle.
Cela inclut l’absence d’un foyer stable, l’absence d’une famille unie, ne pas avoir d’argent, ne pas manger à sa faim.
J’ai vécu les pires aspects de ce que signifie être en bas, et cette expérience a ancré en moi un besoin irrépressible de m’élever.
J’ai traversé des montagnes, des tempêtes et des océans pour parvenir à stabiliser ma situation.
Mais cette ascension laisse des traces profondes.Aujourd’hui, ma problématique réside dans le fait que je ne souhaitais pas subir le destin qui m’avait été imposé dès ma naissance.
J’ai fait tout ce qu’il fallait pour atteindre un statut de classe moyenne.
Même si le concept de classe moyenne est flou, je peux dire que j’en fais partie.
Est-ce une fierté ?Pas vraiment.
Je n’ai pas lutté pour être fier, mais pour échapper à mon passé.
Bien sûr, il y a une certaine satisfaction lorsque je raconte mon parcours, une paix et même une certaine fierté mal placée, mais cela semble être le strict minimum après ce que j’ai vécu.Cependant, ce n’est pas une véritable fierté, car je n’ai pas encore atteint le palier que j’ai toujours visé.
J’ai toujours eu des exigences élevées à cause de la vie misérable que j’ai menée.
En prenant du recul, il est fascinant d’observer les limites psychologiques qui peuvent créer une sorte de plafond de verre empêchant d’aller plus loin, même lorsqu’on a déjà accompli beaucoup.Quand j’étais enfant, je me permettais de rêver grand, sans aucune limitation.
Rien ne me semblait impossible.
J’avais une telle énergie, une telle vitalité que je me disais que rien ne pourrait m’empêcher d’atteindre le sommet.
Mais avec les années, marquées par l’irrégularité dans ma vie, mon sommeil, mes habitudes alimentaires et mon bien-être général, cette énergie s’est peu à peu érodée.
Aujourd’hui, il m’arrive de douter de mes capacités à atteindre mes objectifs, une pensée qui me révolte, car j’ai toujours cru en mon potentiel.Cela m’amène à une conclusion simple mais cruciale : les habitudes de pensée peuvent devenir une tragédie.
Penser que l’on peut y arriver est une chose, mais ressentir l’énergie nécessaire pour accéder à nos rêves en est une autre.
C’est là la clé de la véritable évolution.
On peut avoir des rêves, mais si l’on ne passe pas à l’action pour aller les chercher, on n’y parviendra jamais.⭐ Vous avez trouvé cet article utile ? Laissez-lui une note !

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