Depuis aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours trouvé un refuge dans la solitude, au point d’en faire une véritable force.
Même à l’époque où je vivais en banlieue parisienne, entouré de ceux que je considère aujourd’hui comme mes amis d’enfance, j’ai su préserver ces moments précieux avec moi-même, cultivant une relation intime avec la solitude.Pourtant, en y repensant, je réalise qu’à mon arrivée en Bretagne, il y a maintenant neuf ans, j’ai commencé à rechercher activement la compagnie des autres.
Mes nombreuses sorties pendant ma première relation amoureuse ici m’ont plongé dans un nouveau cercle social, élargissant mon horizon de rencontres.
Le sentiment de renouveau dans cette région et l’envie d’élargir mon cercle d’amis m’ont porté durant ces premières années.Mais aujourd’hui, cette dynamique semble s’épuiser.
Est-ce une question d’âge, de l’évolution des mentalités, ou du fait que je ne suis ni originaire de la région ni même du pays?
Quoi qu’il en soit, je me retrouve face à un dilemme : retourner à l’individu que j’étais avant cette effervescence sociale, résolument tourné vers ma réussite personnelle et mes projets, ou tenter de maintenir une vie sociale qui semble de plus en plus difficile à entretenir.Après ma séparation amoureuse, j’ai cherché à recréer un cercle social en m’inscrivant sur des plateformes de sorties entre amis, espérant retrouver l’enthousiasme de mes débuts en Bretagne.
Mais aujourd’hui, ces initiatives semblent porter bien moins de fruits.
Le contraste avec mes débuts est frappant.Il est difficile de croire qu’en seulement neuf ans, les choses ont pu changer à ce point.
Entre la campagne MeToo, les débats constants sur l’immigration à la télévision, et l’inflation qui pousse de plus en plus de gens à manifester dans les rues, un climat de repli sur soi s’est progressivement installé.
Chaque jour, je découvre un peu plus ce sentiment de fermeture, de méfiance, qui s’est emparé de la région.Je repense également aux récents événements au Royaume-Uni, qui illustrent la fracture croissante dans les sociétés multiculturelles.
Les manifestations des Gilets Jaunes en France, qui avaient pour but de dénoncer le mal-être social, n’ont rien changé.
La pandémie de Covid-19 a achevé ce mouvement, plongeant le pays dans une incertitude grandissante et précipitant la population dans une morosité quasi inévitable.Les récents troubles au Royaume-Uni, où des violences ont éclaté après une attaque au couteau, rappellent à quel point les tensions sont palpables.
Et que dire des résultats des élections législatives de 2024 en France, où l’extrême-droite a failli gouverner le pays si ce n’était pour une alliance de la gauche?Tous ces événements expliquent en grande partie pourquoi je trouve aujourd’hui bien plus difficile de socialiser, comparé à mes débuts en Bretagne il y a neuf ans.
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