Les mystères de l’existence: Un voyage dont nous ne connaîtrons jamais la véritable destination

À 36 ans, je me pose plus de questions que jamais sur le but de mon existence, comme des milliards d’autres êtres humains.

Souvent, je me sens comme dans un TGV lancé à pleine vitesse, impossible à arrêter, avec une destination inconnue.

Vers où ce voyage nous mène-t-il ?

En repensant à des concepts comme le passage de l’enfance à l’âge adulte, je vois une boucle infinie où les générations se renouvellent.

Nous naissons, découvrons, évoluons, vieillissons, puis nous partons.

Mais pourquoi ? Pourquoi naître, grandir dans une famille et suivre un chemin souvent tracé pour nous ?

Quand tout va bien, plongé dans le bonheur et les distractions, le sens de l’existence semble évident.

C’est dans les moments de calme et de tranquillité que surgissent les questions profondes.

La vie doit vibrer, et la joie est son expression la plus pure.

Je vois la vie comme une force vibrante, une part essentielle du grand concert de l’existence.

Nous sommes indissociables de la nature, dont nous dépendons complètement.

Le sens de l’existence est un sujet vaste, mais crucial.

Nous nous demandons continuellement pourquoi nous sommes ici, quelle est notre mission.

Comment est-il possible de ressentir une telle importance individuelle, alors que nous ne sommes qu’un grain de poussière dans l’univers ?

Certains, inconscients de leur mortalité, se sentent puissants et déconnectés de la réalité.

Peut-être cette déconnexion est-elle nécessaire pour créer une illusion d’invincibilité et réussir dans le monde des hommes ?

La question du sens de l’existence est l’une des plus grandes à se poser.

Quel est le but de ma présence ici ? À quoi sert-il que je vive, respire, et décide de mon destin ?

Pour moi, le sens de la vie pourrait être lié à la valeur que j’ai pour mes semblables.

Comment puis-je contribuer à l’œuvre du créateur ? Comment suis-je utile aux autres ?

Certains diront que ces questions sont réductrices, que l’humain ne doit pas être limité à sa valeur pour la société.

Mais chaque jour, la société nous renvoie à cette question de notre valeur : notre capacité à consommer, notre utilité publique, les impôts que nous payons.

La valeur pour notre famille, nos amis, nos collègues.

Ce principe de valeur est omniprésent.

Je me demande si, enfant, je me posais autant de questions sur le sens de l’existence.

Avec le recul, oui, et même plus qu’aujourd’hui.

Enfant, je tentais de trouver un sens à ma vie, qui me semblait injuste.

Je me demandais pourquoi, si Dieu existait, je subissais tout cela sans intervention divine.

Enfant, on est souvent centré sur soi-même, se demandant pourquoi on n’a pas la vie d’un autre, que l’on considère normal.

Mais qu’est-ce que la normalité ?

Mes références étaient les enfants de mon environnement, mon pays.

Cette réflexion a initié de nombreuses questions que j’applique à une échelle plus grande aujourd’hui.

Le temps et la sagesse nous rendent-ils plus mesurés, moins rêveurs qu’enfant ? Quel sens la vie avait-elle pour moi enfant ?

Elle était déjà complexe.

J’avais une curiosité insatiable pour de nombreux sujets, cherchant des réponses au sens de l’existence.

L’estime de soi se transmet des parents aux enfants.

J’ai été élevé par des parents dévalorisants, héritiers de leur propre dévalorisation.

Si je devais baser ma perception du sens de l’existence sur cette période, elle serait catastrophique.

Heureusement, ma curiosité m’a poussé à chercher un sens à l’existence au-delà de ma petite tête d’enfant, puis de celle d’adulte.

Quand on me demande ce que je pense du sens de l’existence, mes réponses sont toujours plus complexes que prévu.

C’est une question que peu se posent, ce qui m’interroge.

Plus jeune, je ne savais pas que mon assiduité à lire sauverait ma vie plus tard, élargissant ma perception de l’existence.

Ces connaissances accumulées m’ont permis de comprendre ma valeur, non pas en tant qu’enfant, mais en tant qu’être humain avec un potentiel.

Très tôt, j’ai voulu compenser l’absence d’activités de mon enfance par mon émerveillement pour la vie, mes questions et réponses, voyant mon environnement comme un vaste terrain de jeu.