L’illusion du pouvoir : racisme, domination et le miroir des échecs

Pour moi, le racisme est avant tout une question de pouvoir jalousement gardé par certains et non partagé avec d’autres.

Depuis longtemps, j’ai cessé de croire en une vision angélique où les choses pourraient réellement changer.

En réalité, les dynamiques de pouvoir évoluent, mais elles se répliquent sous de nouvelles formes, étendues à des groupes dominés par rapport à des dominants.

Ce phénomène ne se limite pas à une simple hiérarchie de groupes ethniques ou sociaux ; il se manifeste dans une conception plus large où certains se considèrent comme supérieurs simplement en raison de leur appartenance à un groupe privilégié.

L’illusion selon laquelle l’histoire est en train de se réécrire en faveur d’un changement véritable est, à mon sens, complètement révolue.

Ce que nous observons est plutôt un immense jeu de pouvoir, semblable à une partie d’échecs, orchestré par ceux qui contrôlent et façonnent l’histoire en fonction de leurs intérêts.

Prenons un exemple concret : le principe du pouvoir sans partage s’applique à l’échelle mondiale.

Il est naïf de penser qu’une véritable égalité entre les individus pourrait un jour émerger.

Les États-Unis, souvent qualifiés de « policiers du monde », illustrent ce phénomène.

Leur hégémonie mondiale est protégée à tout prix, et cette quête de domination est symptomatique de l’inadéquation d’une égalité réelle entre les nations.

En appliquant ce principe de pouvoir sans partage aux relations interpersonnelles, on observe que des plafonds invisibles limitent l’évolution des mœurs et la tolérance.

Ces plafonds sont des barrières structurelles qui empêchent une véritable égalité, car atteindre cette égalité signifierait partager le pouvoir, ce qui est rarement, voire jamais, envisagé dans l’histoire.

Un exemple révélateur de ce phénomène est le directeur d’une entreprise, le président d’un pays, ou encore un roi.

Dans l’histoire, il est presque inconcevable qu’un tel dirigeant accepte de partager son pouvoir de manière significative.

Les structures de pouvoir tendent à maintenir leurs positions privilégiées, malgré les changements apparents.

Cette réflexion met en lumière la façon dont les structures de pouvoir persistantes façonnent et restreignent la véritable évolution vers l’égalité.

Le racisme, dans ce contexte, apparaît non pas comme une simple préjugé social, mais comme un mécanisme intégré dans les dynamiques de pouvoir et d’influence qui gouvernent nos sociétés.

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Auteur Evoluvi

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